Mon Kurdistan...

(version kurde : voir vidéo)

Le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas, disait Blaise Pascal. Moi, mon cœur m’a soufflé pourquoi il aimait tant vivre au Kurdistan d’Irak… Il m’a dit :

Les imbéciles

Que se passe-t-il quand une nouvelle école française naît dans le monde? Est-ce qu’une étoile s’allume quelque part dans le ciel? Est-ce que le bon vieux Charlemagne se sentirait fier?  Jules Ferry serait-il satisfait?

Recette pour bien réussir votre soirée au Kurdistan

Pour bien réussir votre soirée au Kurdistan, il vous faut d’abord des autorités françaises à l’esprit ouvert, qui vous appellent un jour début mai et qui vous disent : « Ça vous dirait un groupe de Hip Hop français pour lancer votre association d’amitié Franco-Kurde et célébrer la fête de la musique le 21 juin à Sulaymaniyah ? »

Danielle Mitterrand, la mère des Kurdes

Aujourd'hui, cela fait cinq mois que je suis au Kurdistan d’Irak, à Sulaymaniyah. Cinq mois intenses, de découvertes, d’apprentissage, de mise au point par rapport à la vision floue que j’avais de cette région du monde. C’est bien sûr très différent de tout ce que j’ai connu jusqu’à aujourd’hui.

Retour au pays...

Il y a à peine huit jours, je suis arrivée dans ce pays lointain. J’ai dîné dans un restaurant typique et  je me suis relevée trois fois pendant la nuit. J’ai attrapé la « tourista ». Normal. Je n’ai plus l’habitude de ce genre de cuisine.

Un samedi dans les montagnes kurdes...

Tous les vendredis du printemps, Sulaymanyiah se vide, et les montagnes se remplissent de pique-niqueurs en habits traditionnels qui s’amoncellent sur les bords des routes pour fêter cette nouvelle et immanquablement magnifique journée de repos. Autour d’un feu qui crépite sous des brochettes de poulet ou de mouton, les kurdes s’assoient en famille sur un grand tapis, mangent, parlent, rient, puis se lèvent brusquement et se mettent à danser.  

« Voilà le pétrole, voilà le feu : brûle ma maison si tu veux »

Je ne savais pas qu’en m’installant au Kurdistan irakien, j’allais rencontrer des gens aussi attachants et qui m’inspirent autant de respect. En deux mois ici, je me suis fait des amis, avec l’étrange sensation que c’est pour la vie. Ici, rien n’est anodin et rien n’est léger.  Peut être ai-je eu de la chance ? Tant mieux.

Le “Clasico” fait vibrer le Kurdistan

En rentrant ce soir à la maison, Jo, mon mari, m’annonce vaguement : « Tu te souviens d’Aram, un des gars de la sécurité ? Il vient de me demander si nous allions regarder le « Clasico » ce soir. Je suis tellement surchargé que je ne me souvenais même plus que c’était aujourd’hui ». 

Quel jour sommes-nous, déja?

Ce matin, je suis allée à mon cours de kurde qui a lieu cette semaine dans un café d’un grand centre commercial de Slemani. Je trouvais que quelque chose avait changé par rapport à la veille et je ne voyais pas vraiment quoi. Et tout à coup, j’ai compris: j’étais entourée de femmes.

Musiques !

Si vous sortez le soir à Slemani (c’est le nom kurde du Sulaymaniyah) vous découvrirez des ambiances très différentes...

Si j'étais Dieu...

Si j’étais Dieu, je choisirais un lieu plein de mystères, où la brume du matin caresserait les flans de montagnes ciselées et solennelles et où le soleil du soir embraserait le ciel et l’eau d’un grand lac tranquille.

Mickey vit au Kurdistan irakien!

« Rogebache » (bonjour) tout le monde ! Aujourd’hui, j’ai pris mon premier cours de Kurde. Je sais que « oui » se dit « balé » (vale en espagnol) et que « court » se dit « courte ». Ma prof s’est absentée 10 minutes pendant la classe pour aller faire ses prières, et mon amie Rundik, qui nous prête gracieusement sa maison pour les cours, en a profité pour me faire manger un délicieux gratin dauphinois qu’elle avait préparé.

C'est beau, une usine, la nuit ?

Ah! La vie de femme d’expat' et ses charmes…

D’abord, il y a la solitude, la plus grande partie de la journée. Mais aussi de « grands moments de solitude ».

Halabja : ville martyre d’Ali le chimique

Halabja est un passage obligé lorsque l’on vit au Kurdistan.  Le 16 mars 1988, l’homme de main et cousin germain de Saddam Hussein, « Ali le chimique », ordonne à l’armée irakienne d’utiliser des bombes chimiques contre la population de la ville. Bilan : plus de 5.500 morts. Hommes, femmes, enfants. Il suffisait de respirer pour mourir.

C'est le souk!

Avant hier, c’était vendredi, donc c’était dimanche, donc mon cher mari ne travaille pas. Nous avons donc pu aller nous promener dans le souk de Sulaymaniyah.

La France au Kurdistan

Depuis deux jours, nous sommes à Erbil, la capitale du Kurdistan. Ce matin, j’ai voulu aller au Consulat français pour savoir comment m’y inscrire, étant donné qu’il n’y a pas de présence française officielle à Sulaymaniyah. Et j’ai eu la surprise de découvrir une manifestation devant l’édifice du Consulat et de l’Institut français qui sont juxtaposés.

Vous avez dit dimanche?

Ce matin, à 4h30 heure de Madrid (6h30 heure locale), j’ai entendu mon mari me dire : “wa waaa wa waa waa ». Ce à quoi je n’ai pas su quoi répondre. Je crois que j’ai émis un bref grognement et que je me suis rendormie. Qu’a-t’il voulu me dire ?

Irak, premier jour...

Me voici à Sulaymaniyah, au cœur du Kurdistan Irakien. Nous sommes arrivés cette nuit. Il neigeait.