Tous les vendredis
du printemps, Sulaymanyiah se vide, et les montagnes se remplissent de pique-niqueurs en habits traditionnels qui s’amoncellent sur les bords des routes pour fêter
cette nouvelle et immanquablement magnifique journée de repos. Autour d’un feu
qui crépite sous des brochettes de poulet ou de mouton, les kurdes s’assoient en
famille sur un grand tapis, mangent, parlent, rient, puis se lèvent brusquement
et se mettent à danser.